Traiter un cancer de la prostate localisé
Introduction
Le diagnostic d’un cancer de la prostate suscite souvent inquiétude et nombreuses questions. Lorsqu’il est localisé (c’est‑à‑dire qu’il reste confiné à la glande prostatique, sans extension aux ganglions ni métastases), des options thérapeutiques curatives existent.
L’objectif est de choisir, en toute confiance et avec un bon équilibre bénéfice/risque, la stratégie la plus adaptée à votre situation : guérir, contrôler, tout en préservant votre qualité de vie.
Qu’entend‑on par “cancer localisé de la prostate” ?
- Le taux de PSA (antigène prostatique spécifique)
- Le score de Gleason (degré d’agressivité des cellules)
- Le stade T (TNM)
- Le volume tumoral, son emplacement
- Votre état général, âge, comorbidités, attentes personnelles
Selon ces critères, on classe le cancer localisé en faible risque, risque intermédiaire ou risque élevé, ce qui oriente le choix thérapeutique.
Traitements du cancer de la prostate
Les options thérapeutiques
1. Surveillance active
- Indiquée en cas de cancer de faible risque (petite tumeur, faible PSA, faible agressivité) et si votre espérance de vie n’est pas éloignée.
- Elle consiste à suivre le cancer sans intervenir immédiatement, à l’aide de contrôles réguliers : PSA, toucher rectal, IRM, biopsies répétées si besoin.
- Si le cancer montre des signes de progression, le traitement curatif est alors envisagé.
2.Chirurgie — Prostatectomie radicale
- Exérèse complète de la prostate (et souvent des vésicules séminales), parfois associée à un curage ganglionnaire.
- Elle peut être pratiquée par voie open, laparoscopique ou robot‑assistée (avec des bénéfices en termes de finesse chirurgicale).
- Elle donne une option radicale, potentiellement curative, mais avec des risques (incontinence, troubles de l’érection).
3. Radiothérapie externe
- Le cancer est traité par des rayons ionisants ciblés pour détruire les cellules cancéreuses.
- Elle peut être utilisée seule ou combinée à une hormonothérapie selon le risque du cancer.
- Elle est fractionnée sur plusieurs semaines.
- Effets secondaires possibles : irritation vésicale, troubles urinaires, digestifs, parfois retentissement sur la fonction sexuelle.
4. Curiethérapie (brachythérapie)
- Des implants radioactifs (grains) sont déposés directement dans la prostate pour délivrer la radiothérapie de façon interne.
- Option valable selon le volume tumoral, l’agressivité et l’architecture de la prostate.
5. Traitements focaux / mini‑invasifs
- Pour certaines tumeurs bien localisées et de faible à moyen risque, des techniques focales peuvent être envisagées (HIFU, cryothérapie, électroporation, micro‑traitements) afin de traiter la zone cancéreuse tout en épargnant les tissus sains.
- Ces techniques réduisent potentiellement les effets secondaires (incontinence, troubles de l’érection) mais ne sont pas adaptées à tous les cas.
6. Hormonothérapie, traitement adjuvant ou combiné
- Dans certaines situations (risque intermédiaire ou élevé), l’hormonothérapie (bloquant les effets de la testostérone) est ajoutée au traitement local pour améliorer les chances de contrôle.
- Elle peut être utilisée avant, pendant ou après la radiothérapie selon les cas.
Comment choisir la meilleure option ?
Pourquoi choisir le traitement REZUM ?
La meilleure stratégie varie selon :
- Le profil du cancer : PSA, Gleason, stade, volume, localisation
- Votre état de santé général, âge et comorbidités
- Votre espérance de vie et vos attentes personnelles (préservation de la qualité de vie, des fonctions urinaires et sexuelles)
- Les risques et effets secondaires de chaque option
- Le dialogue médical, en tenant compte des dernières avancées et de votre implication dans la décision
Le Dr Olivier Dumonceau s’appuie sur une approche personnalisée et pluridisciplinaire pour guider ce choix.
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Votre prise en charge avec le Dr Olivier Dumonceau
- Un bilan complet : IRM multiparamétrique, biopsies ciblées, imagerie, PSA
- Une présentation claire des options (surveillance, chirurgie, radiothérapie, traitements focaux)
- Une discussion partagée pour choisir la stratégie adaptée
- Un suivi post‑traitement rigoureux, avec contrôle de PSA, IRM, gestion des effets secondaires
- Une prise en charge globale : soutien, rééducation, conseils de qualité de vie